Depuis le 1er janvier 2021 et jusqu’au 31 mars 2021 compris, peuvent bénéficier d’indemnités journalières maladie les assurés empêchés de travailler (en présentiel ou en télétravail) que sont :

  • les personnes vulnérables au sens de l’article 20 de la deuxième loi de finances rectificative qui ne peuvent pas être placées en activité partielle ;
  • les assurés parents d’un enfant de moins de 16 ans ou d’une personne en situation de handicap faisant l’objet d’une mesure d’isolement, d’éviction ou de maintien à domicile à la suite de la fermeture de son établissement qui ne peuvent pas être placés en activité partielle ;
  • les assurés qui font l'objet d'une mesure d'isolement en tant que cas contact ;
  • les assurés faisant l’objet d’une mesure de placement en isolement ou de mise en quarantaine à leur arrivée en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin ou à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Deux nouvelles catégories d’assurés peuvent bénéficier d’IJ dans des conditions dérogatoires à partir du 10 janvier 2021 et ce jusqu’au 31 mars 2021 :

  • les assurés présentant les symptômes de l’infection au coronavirus, à condition qu’ils fassent réaliser un test de dépistage dans un délai de 2 jours à compter du début de l’arrêt de travail. La durée de versement est comprise entre le début de l’arrêt de travail et la date d’obtention du résultat du test ;
  • les assurés présentant le résultat d’un test de dépistage positif au coronavirus.

Tous ces assurés bénéficient des prestations en espèces même s’ils ne peuvent pas justifier des conditions d’ouverture du droit.

À titre dérogatoire, le délai de carence n’est pas applicable aux arrêts de travail rendus nécessaires du fait d’une exposition au coronavirus. De plus, l’indemnisation de l’arrêt maladie à ce titre n’entre pas dans le calcul de la durée maximale d’attribution des indemnités journalières maladie.

Par ailleurs, en ce qui concerne le complément employeur, des dérogations sont également prévues jusqu’au 31 mars 2021 inclus, aux titres desquelles le salarié bénéficie de l’indemnisation complémentaire versée par l’employeur sans avoir à justifier des conditions habituelles.

Décret n°2021-13, 8 janvier 2021, J0RF du 9 janvier 2021