Vendredi 28 février au matin, la ministre du travail et celui de l'économie et des finances ont exposé aux partenaires sociaux les actions envisagées pour protéger les entreprises face au virus.
Des mesures de soutien économiques ont été évoquées. Parmi celles-ci:
- exonération de pénalités pour retard de livraison dans le cadre d'un marché public,
- facilitation du recours à l'activité partielle
- étalement des charges sociales et fiscales ...
Sur les aspects sociaux, le ministère du travail a aussi prévu différentes mesures:
- salariés ayant été exposés ou susceptibles de l'être,
- traitement des absences - maladie, quarantaine, liées aux enfants scolarisés, télétravail...-
- adaptation de l'activité et de l'organisation,
- prévention et retrait ...
Un document "questions/réponses" sur les règles à suivre pour les entreprises et les salariés vient d'être diffusé
https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/coronavirus_entreprises_et_salaries_q-r.pdf
Sur la mission des représentants du personnel, peu de choses ressortent...
Il ne fait pas de doute que toute décision importante doit être soumise au CSE.
Mais le CSE a aussi un rôle important en tant qu'acteur de la communication.
D'autant que la communication est souvent présentée comme une mesure de prévention primaire.
S'il convient de prévenir les risques d'infection, il faut aussi couvrir le risque psychosocial né de l'anxiété que peut procurer la situation.
Le contexte actuel, quoi qu'on pense de ce qu'on qualifie maintenant d'épidémie, mérite que les représentants du personnel soient étroitement associés aux actions entreprises.
La réunion du CSE - ou de la CSSCT- sur l'état de la situation dans l'entreprise et sur les mesures qui seront prises est une première étape.
Dans les entreprises où les directions n'en prendraient pas l'initiative, il appartiendra au CSE de la solliciter.
Charge à lui d'opérer une restitution aux salariés et peut être ainsi de rassurer les plus inquiets