Fixation par l’employeur du lieu pour les réunions du CSE et du CE : attention aux abus !
La Cour de cassation (2eme chambre civile arrêt n° 17-28047 du 14 février 2019) vient de rappeler l’aléa judiciaire qui pèse sur cette exonération (suite…)
D'après une enquête Ifop/Syndex dévoilée en janvier dernier, le passage au CSE préoccupe le monde de la représentation du personnel. On remarque le sentiment diffus d’une réforme « gagnant-perdant »…
L’écart de rémunération constaté à âge et poste équivalents entre les hommes et les femmes serait de l’ordre de 9% (Les Français et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes – étude IFOP ministère du Travail – novembre 2018).
La loi Avenir professionnel instaure un système de contrôle institué pour « remédier » à la situation. Il consiste en une série d’indicateurs qui permet selon leur niveau, d’obtenir des points.
Les résultats seront annuellement publiés et font l’objet d’une notation publique.
L’entreprise devra afficher sa note sur son site internet.
Au-delà de l’effet « Name and Shame », les écarts de rémunération constatés par une note insuffisante auront des conséquences.
Sous le contrôle des représentants du personnel et surtout de la Direccte, l’employeur devra mettre en place un plan de résorption des écarts de rémunération sur 3 ans assorti d’objectifs chiffrés et d’une enveloppe dédiée.
A échéance en l’absence d’atteintes des objectifs, le contrevenant s’expose à une amende administrative d’un montant égal à 1% de la masse salariale.
Chacun est au fait de la levée de boucliers de certains Conseils de Prud'hommes qui défraie la chronique. Quelle qu’en soit la solution définitive « en Droit », la réaction…
• Exonération partielle de cotisations sociales pour certaines heures de travail: o Les heures supplémentaires classiques, les heures supplémentaires des salariés au forfait annuel en heures, les heures supplémentaires décomptées…
Ce principe, connu de tous, est sujet à des évolutions importantes qui en font un argument moins aisé à manipuler lorsqu’il s’agira pour le salarié de s’en prévaloir.
Rappelons-le, une différence de traitement entre salariés placés dans une situation identique est admissible que si cette différence repose sur des raisons objectives et pertinentes.